Écrire serait l'épicentre du jour
Un dialogue, deux écritures. Des moments d’été.
Dans le Cantal, Marie-Hélène Lafon les note par le menu, dans un vrai-faux journal en treize fragments. Un motif par fragment et une poignée de motifs, un panier d’osier, un hélicoptère, des chaises-longues, un paysan-maçon, un blaireau, un mot, surgis jour après jour de l’inépuisable réel.
Dans le Jura, Claire Angelini saisit dans neuf dessins des morceaux de ce même été et propose une vision graphique, à la fois observation et interprétation.
Les étés débordent, les vies débordent, sont mêlées, emmêlées. Les coutures de l’autobiographie craquent.
Le 14 juillet 2016, sur la promenade des Anglais, troue la quiétude paisible et attentive des mots
et des signes graphiques.
Il les imbibe de sang.
Le livre devient.
Le rouge est mis.
« Les mouches sont à la page, elles ne quittent guère l’écran de mon ordinateur, plus encore que la page du carnet ; elles glissent à la surface des mots ; s’immiscent, insistent, caracolent, en redemandent, persévèrent, récidivent.
Elles arpentent le vaste monde et choisissent finalement d’atterrir sur le dos de ma main droite, ou sur mon large front bombé qui permet et promet maints riants ébats. Elles sont bonnes filles
et s’offrent sans mégoter à la fatidique accolade de la tapette, rose ou rouge, que brandissent mes visiteurs exaspérés ou délicats de l’épiderme. »
M.-H. L.
Pages | 48 |
Format | 14,5 x 20,5 cm |
Façonnage | Cousu, broché, avec rabats |
Caractéristiques | Publié avec le soutien du Centre national du livre et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes |
Prix | 13 € |
Parution | 11/2019 |
ISBN | 9782354281533 |
Disponibilité | En librairie |
Collection | L'Animal fabuleux |